vendredi 16 décembre 2016
vendredi 16 décembre 2016
Une fois n’est pas coutume, on décide de passer la frontière en fin d’AM. En effet, il est temps pour nous de nous occuper sérieusement du prochain shipping de Panama. Profitant de la connexion wifi du parc, et des réponses rapides de la compagnie Wallenius Wilhelmsen pour organiser notre transition avec l’AmSud, on arrive vers 15h45, le soleil brille de milles feux, mais la chaleur est moins intense.
Comme souvent, dès que nous approchons, une foule de personnes arborant de vagues badges autour du cou nous accostent. On les ignore pour nous diriger vers la douanière en uniforme un peu plus loin. Elle nous indique la direction à prendre et nous passons un premier contrôle avec contrôle minutieux des passeports et vérification que nous n’étions bien que 5 dans le véhicule.
Il nous indique ensuite à son tour la prochaine étape: le bureau d’immigration. Là encore la douanière demande à tous nous voir, mais c’est rapide. Nous sommes donc autorisés à sortir du Nicaragua, mais il reste les formalités pour le B110. Il faut trouver le douanier qui remplit le formulaire, puis ensuite trouver celui qui a le pouvoir de venir inspecter le camion, et enfin dénicher celui qui possède le tampon. Fort heureusement, ils sont tous voisins et partagent également une certaine nonchalance. L’inspection est très rapide et après quelques questions d’usage, tout est en ordre: Direction le Costa-Rica !!!
On croyait naïvement que tout était fini du coté Nicaraguayen, mais non ! Un ultime gendarme ? douanier ? autre ? en polo bleu re-vérifie les documents de sortie du véhicule, et un autre re-vérifie également chaque passeport tout aussi minutieusement que le tout premier.
Enfin nous quittons le Nicaragua et entrons en zone mixte, et un uniforme différent nous indique le portique de fumigation. Modernisation oblige, tout est automatique et l’aspersion se déclenche au passage du véhicule. Et puis 200m plus loin, on débusque le bureau d’immigration. Là encore, pas de queue, il faut juste remplir les habituels formulaires d’entrée avec des cases minuscules propres à la terrible bureaucratie douanière. Les tampons valsent rapidement et nous sommes autorisés à arpenter le Costa-Rica pendant les 30 prochains jours (sur notre demande, car à l’origine, seuls 15 jours étaient octroyés). Reste maintenant l’importation temporaire du Gros Schtroumpf. La première partie est simple et plutôt rapide, il s’agit de créer le dossier d’importation avec formulaire de demande, photocopies des papiers du véhicule, permis de conduire, etc ... S’ensuit une rapide inspection qui se limitera pour nous à la vérification du numéro de châssis, pendant que le soleil se couche.
La prochaine étape: la validation du dossier par les douanes et l’achat (obligatoire) de l’assurance. C’est devant ce bureau qu’on y rencontre une autre famille française qui vient tout juste d’achever l’ensemble de ses démarches et nous met au parfum: ça va être long ! En effet, le bureau est unique pour l’ensemble des véhicules: camions commerciaux et voitures. D’où la longue queue qui nous attend ! En attendant Olivier noyé dans la file des routiers, on papote un peu avec Amandine et Ben, qui doivent foncer vers San José pour y retrouver leur famille, on les re-croisera peut-être plus tard ? Et puis, comme la file ne se réduit pas, on passe au douches, puis au souper et alors que tout le monde est fin prêt pour une séance d’ «il était une fois la vie», Olivier rentre (après 1H30 au total), tout est enfin en ordre !
On remonte la longue file de camion qui attend pour passer la douane vers le Nicaragua sur plus de 10 km, pour gagner 40km plus loin notre première plage du Costa-Rica.
Pour les voyageurs: Douane de Penas Blancas
Taxe de sortie du Nicaragua: 2U$D par personne (payable uniquement en U$D)
Taxe municipale Nicaragua: non demandée
Entrée au Costa-Rica: gratuit
Fumigation du véhicule: gratuit
Dossier importation/assurance du véhicule: 41U$D, ou 22.000 colons.