lundi 19 septembre 2016
lundi 19 septembre 2016
Autant on avait anticipé le passage de frontière US, autant on avait délaissé celui pour entrer au Mexique ...
La sortie du territoire US est semblable à celle du Canada ... les formalités sont absolument inexistantes ! Il nous a donc fallu insister auprès des douaniers pour qu’ils daignent regarder nos passeports, (ils nous expliquaient avec un grand sourire qu’on pouvait partir, inutile de gaspiller notre temps), et carrément exiger qu’ils en tamponnent la sortie (on ne sait jamais). Bref toutes ces étapes nous ont pris 30 min, le drapeau mexicain flottait au vent, la chaleur nous écrasait déjà (9h du matin), on entre dans la douane mexicaine.
Bien que souriants et charmants, les douaniers mexicains prennent très au sérieux leur travail, après une inspection soutenue du camion (c’est bien la première fois depuis le Népal qu’un douanier rentre à l’intérieur), ouverture de la tente de toit incluse, on est invités à régulariser nos passeports en premier. Remplissage habituel de petits papiers à la main, signatures et ho surprise, 390 pesos/personne pour le visa de 6 mois. Il y a 2 ans, lors de la préparation du voyage, ils étaient gratuits ... Visite à la banque, qui ho miracle, se situe justement juste à coté ! Le pire taux de change qui puisse exister nous y attend. Par chance, un ATM se tient bien sagement un peu plus loin ...
Cela fait déjà un peu plus d’1 heure maintenant qu’on occupe les douaniers des différents services, Olivier se dirige alors vers un autre bâtiment pour l’importation temporaire du gros Schtroumpf. Et c’est là que le temps devient élastique ... L’ambiance n’est pas stressante, tout le monde étant bien gentil et souriant ... Le seul ennui c’est que c’est bien la première fois qu’ils doivent gérer cette procédure administrative, car jamais avant, un véhicule européen n’avait eu la bonne idée de passer les voir ... Donc il faut en référer à la hiérarchie. Le Gros Schtroumpf est pris en photo sous toutes les coutures, il faut dire que ses numéros de série sont particulièrement aguichants. Le temps passe, le soleil est toujours de plomb, on pique-nique en redoutant le moment fatidique de la «siesta» ... Petit détail d’importance, il n’y a aucun sombrero à l’horizon, ce qui nous aide à garder le moral. Après de nombreux aller-retour des fonctionnaires plus ou moins en uniforme, les minutes sont devenues des heures, et c’est peu après 14h30 qu’Olivier revient, le précieux (et onéreux) sésame en main ... On peut désormais rouler en toute légalité dans le pays, Yahooooo !!!
On traverse la bourgade mexicaine, et le constat est sans appel, on a changé d’univers !
Ici, tout est plus terne, les voitures en mauvais état, des chiens qui trainent, des façades décolorées et décrépies, des marchands ambulants et des laveurs de pare-brise à la sauvette ... et des militaires 4 par 4, armés jusqu’aux dents.
Notre objectif ces prochains jours: rallier la côte et retrouver la mer !