Après une nuit tranquille et «fraîche», nous nous dirigeons vers la frontière au niveau du friendship bridge N°4. Le site est immense et moderne, les douaniers souriants et pas vraiment dépassés par la charge de travail (il n’y a pratiquement personne). Petite surprise de départ, il faut payer des photocopies du CPD et une taxe de départ pour le véhicule ...

On traverse le pont tout neuf, et nous voici devant la douane Laotienne, dont le volume n’a rien à envier son voisin d’outre-Mékong. Ici, la nonchalance est de mise, nous devons même réveiller le douanier endormi sur sa table (véridique) !

Les formulaires remplis, quelques tampons et nous nous dirigeons vers le bureau des assurances pour le B110, et le changeur pour récupérer des devises locales (nous voici désormais millionnaires en kips laotiens !).

Le tout prend à peine 2h, et nous voici lancés sur une route en bon état, qui traverse des collines verdoyantes et finalement assez désertes, tellement désertes qu’on ne croise même pas un seul «restaurant», ou du moins un établissement qui y ressemble. Quelques villages, très peu de laotiens, (mais où sont-ils tous ???), des huttes en bois ... le niveau de vie a bien changé ...