Les sacs sont bouclés, la maison est rangée, tout est également prêt pour notre prochain départ vers Vancouver. Un rapide lunch et nous voici dans la rue, piéton, puis métro puis bus. Bon il faut un peu louvoyer à KL Sentral dans le hub des transports en commun, car naturellement tous les panneaux vous indiquent le train pour l’aéroport, mais pas le bus, qui met le même temps mais coûte environ 5 fois moins cher ...

On fini par trouver la partie «gare routière» et effectivement, ça ne casse pas des briques ... 3 bus sont stationnés le long d’une route souterraine, des petits guichets (enfin, des cahuttes) sur la droite qui vendent exclusivement leurs tickets en fonction du terminal de destination du bus, des chauffeurs qui ne vérifient pas les fameux tickets ... mais le bus part et arrive à l’heure (ce qu’on lui demande en fait) et nous arrivons donc sans encombre à bon (aéro)port.

On reprend de la hauteur (pour le plus grand bonheurs des enfants) à l’aide de 3 grands escalators et là, première déconvenue de la journée: le panneau annonce 1h de retard pour notre vol ... on ne risque pas de le rater ... enfin ce n’est pas si simple vu que le ticket annonce une porte d’embarquement différente de celui du tableau ... laquelle est la bonne ???

Le tableau atomise le ticket par KO, ce sera par la G8 qu’on quittera le sol malais.

La compagnie Malindo, genre de rayanair local, propose le service minimum et c’est vrai que c’est assez «minimum». Si l’avion est tout récent, ce n’est pas le cas des films et autres divertissements qu’il propose, et les enfants seront déçus de ne pas avoir le moindre petit dessin animé à se mettre sous les jeunes yeux, beaucoup trop innocents pour un Harry Potter 7 ou la planète des singes ... on a l’impression d’avoir fait un bon de 5 ans en arrière !!!

Question gastronomie, là encore pas le moindre excès: vous préférez riz-poulet-piment ou riz-tofu-piment ???

Décidément pas de chance pour les petits, est-ce pour cela que 2 ou 3 pleureront quasiment en continu pendant le vol ???

Enfin on arrive à bon port et une fois le tarmac arpenté, les formalités douanières sont rapides comparées à la foule de voyageurs présents. Pas de souci, on peut partir affronter les hordes de taxis qui attendent le touriste piéton.

Nous ne seront pas déçu, les taxis sont bien à la hauteur de leur réputation, les premiers prix semblent tout droits sortis du CAC 40: 500.000rps, 400.000rps (soit 30€ pour seulement 3,5km) on s’éloigne des gros requins, poursuivis par des requins de plus en plus petits: 200.000rps ... On sait qu’il ne faut que 100m à parcourir pour battre le record, mais qu’il est long ce 100m parsemé de taxis ...

Bref, on en trouve un raisonnable et on monte dans sa voiture pour 40.000, la couleur est annoncée ...