2018: Sœurs de
la Charité, Tenkodogo, Burkina.
Sororités à Tenkodogo
Samedi 17 Novembre 2018
La
poussière et la chaleur nous accompagnent jusqu'à Tenkodogo où Sœur
Rosalie nous a recommandé de nous arrêter: Une petite congrégation des
Filles de la Charité du Sacré Cœur de Jésus y a ouvert un lycée l'an
passé. Nous nous arrêtons donc à la paroisse où culmine une imposante
cathédrale au milieu des nombreux minarets. Le curé et son vicaire sont
absents, mais un aimable catéchiste se propose de nous conduire jusqu'à
la maison des sœurs. Nous y rencontrons Sœur Thérèse qui nous fait
visiter son centre d’hébergement de jeunes filles, ainsi que le jardin
où elle tente de les initier à des méthodes agricoles simples qui permet
de diversifier l'alimentation familiale. Ce n'est qu'au bout de 2h que
nous finirons par réaliser que nous ne sommes pas dans la "bonne"
congrégation et malheureusement, Sœur Thérèse ne peut accueillir de
voyageurs car les chambres sont complètes. Nous retournerons donc à la
paroisse où il reste des chambres et nous y rencontrons plusieurs sœurs,
dont Sœur Odette qui connaît très bien Sœur Edwige et Sœur Rosalie !
Elle propose de la contacter et le RV est pris pour le lendemain matin.
Encore une fois nous serons accueillis avec énormément de gentillesse et
de générosités par les sœurs avec lesquelles nous échangerons sur la vie
au Burkina. Nous prenons congé début d'AM pour rejoindre Ouagadougou et
nous tombons sur notre 2nd poste de péage version Burkina. Le premier
poste de péage à Bitou la veille avait été quelques peu chaotique et
nous nous y étions heurtés à l'implacable opacité des "hommes intègres"
post-Sankara ... Cette fois, nous tombons sur pire à Koupéla ... et une
fois n'est pas coutume, nous finiront pas accepter de payer un tarif qui
ne peut en aucun cas être celui de notre catégorie, mais la nuit tombe
et il nous reste beaucoup de route pour atteindre la capitale.
Plein
d'eau dans un village ...
Discussion
houleuse au péage, les tickets des différents tarifs sont sur la table
...