Après une courte nuit dans le "Lourdes" camerounais où une apparition virginale en 2004 a entraîné la création d'un lieu de pèlerinage catholique sans précédent sur le continent, nous nous levons tôt grâce aux matines, ce qui nous permet d'entrer assez facilement dans la capitale camerounaise sous une pluie fine.
Nos missions du jour:
- Dénicher le consulat béninois localisé dans un improbable quartier Nord de la ville (alors que nous arrivons par le Sud),
- Ravitailler en denrées notre réserve alimentaire aux abois après ces 2 semaines passées dans la jungle,
- Retirer ou changer quelques devises et enfin,
- Faire un petit tour à l'alliance française du coin.
Finalement rattrapés par quelques improbables bouchons dans les rues calamiteuses de Yaoundé, nous arriverons à dénicher le fameux consulat béninois en milieux de matinée. Nous y apprenons que désormais le visa se fait intégralement en ligne, mais qu'en cas de problème, le consulat peut assurer le service moyennant une surtaxe. Nous tenterons ultérieurement l'option e-visa, et filons vers le "casino" supermarché du centre-ville. Assez abasourdis par l'état de déliquescence général de la ville, nous sommes heureux de pouvoir dénicher une place de parking. Le moteur n'est pas encore coupé que nous sommes assaillis par des changeurs de monnaie. On craque littéralement dans le petit paradis du consommateur occidental au portefeuille bien garni. Depuis que nous avons quitté Brazzaville, aucun supermarché croisé, on s'était alors contentés des produits locaux que nous dénichions sur les petits marchés ou au bord des routes.

Usés par la difficile circulation urbaine locale et ses rues défoncées, nous préférons quitter la ville au plus vite afin d'éviter les bouchons de l’après-midi et dénicher un petit coin de brousse paisible pour nous reposer.