Ce matin, c'est le grand jour !!!
Nous récupérons enfin notre Pitufo, et pour le coup, tout se déroulera de façon étonnamment rapide.
Bref, allégés de quelques liasses de rands, la monnaie locale, nous reprenons possession de notre maison à roulette, légèrement poussiéreuse, mais en pleine forme !
Rien de bien méchant à déplorer, juste une tentative d'intrusion par la porte arrière (qui avait été solidement condamnée de l'intérieur en prévision de ce type d'incident), une batterie moteur vide, et un plaisantin qui a switché (sans le savoir) sur le second réservoir, nous permettant ainsi d'inaugurer notre première panne d'essence sur le continent ...
Enfin voilà, les sacs rangés, la plante mexicaine taillée et arrosée (sacrément coriace, la plante mexicaine qui survit inlassablement aux shippings à ralonges)
Du coup, on a repéré une plage avec parking un peu au nord de Durban, dans le quartier d'Umhlanga.
Une fois sur place, on se rend vite compte que c'est un quartier très huppé, car les piétons sont blancs et les rues hérissées de caméras de surveillance qui viennent en support aux vigiles noirs présents à chaque entrée de résidence.

Nous faisons ainsi la connaissance d'un vigile du Malawi, d'un surveillant de parking Burundais, puis d'un congolais et enfin un pasteur-vendeur-à-la-sauvette du Zimbabwe. Finalement est-il pertinent de faire un tour en Afrique ? Il suffit de faire le tour du quartier pour rencontrer des africains de l'ensemble du continent ! Si nous ne pouvons passer la nuit sur le parking du parc, notre sympathique ami du Malawi nous indique une autre option encore plus avantageuse un peu plus loin dans un quartier très calme et encore plus sécurisé ! En effet, là les villégiatures de vacances ressemblent à s'y méprendre aux quartiers haute-sécurité de nos prisons ... Troublant ...
Enfin, nous y passons une excellente nuit après avoir bavardé un peu avec le gardien Zulu qui passe la nuit en face de nous et qui nous précise qu'il est là pour notre sécurité; bien merci à lui, nous avons dormi comme des bébés !

Au petit matin, des cohortes de femmes noires arpentent les rues, tabliers et uniformes de rigueur, et se rendent dans ces résidences qu'elles nettoient et entretiennent quotidiennement. Elles nous saluent gaiement et sont bien désolées de savoir que nous serons partis lorsqu'elles débaucheront.