2018: Bivouac
d'un soir, Damaraland, Namibie.
Visions de Namibie
Mardi 05 Juin 2018
La
Namibie : le pays des déserts, de la poussière et des check-points ...
Sécurité:
La réputation d'insécurité en Namibie ne nous a pas incommodée. Nous
n'avons jamais fait de mauvaise rencontre. Pour autant, Windhoek reste
une ville peu engageante en ce domaine et l'absence de présence
policière dans les rues principales est surprenante, compte tenu des cas
trop fréquents de braquages de véhicules étrangers.
Routes:
Les grands axes sont en bon état: les routes sont systématiquement
rectilignes. Les pistes secondaires peuvent être de qualités variables,
et les pistes 4x4 clairement réservées aux 4x4 ! Pas de péage en
Namibie, mais de très -trop- nombreux check-points où nous avons
systématiquement été arrêtés et contrôlés par des policiers tatillons.
Nous avons ainsi appris progressivement que les phares doivent être
allumés dans la journée (mais absolument aucune signalétique pour
l'indiquer), que tout véhicule étranger doit afficher
l'autocollant de la lettre de son pays, que le port de la ceinture est
obligatoire ... Quand bien les policiers eux-même n'en portent jamais
... Bref, peu de véhicules sur les routes et même dans les villes.
Gastronomie:
La spécialité locale, le fameux: "biltong" viande séchée de bœuf
dont nous avons pu tester différentes formes grâce à Léon est nettement
plus goûteuse qu'elle n'en a l'air. Ne pas se laisser décourager par la
couleur ou l'odeur, mais mâchoire de fer indispensable pour pouvoir
réellement en déguster !
Impossible d'acheter le moindre fruit ou légume aux mamans sur le bord
de la route: personne ne semble en produire.
Communications:
Nous avons acheté de carte SIM "MTC". Étonnamment, la couverture du
réseau est bonne, sauf dans les régions reculées du Damaraland ou du
Koakoland, mais comme quasiment personne n'habite sur place ... Il
existe des forfaits mensuels, mais le plus intéressant pour les gros
consommateurs de datas que nous sommes sont les plans "aweh", valables 7
jours (ex: 1Go / 7 jours pour 19 $NAD)
Les Namibiens:
La grosse déception de notre séjour: l'absence de contact avec les
populations locales. Heureusement, nous avons connus 2 personnes faisant
exception à la règle générale: Léon, descendant d'Afrikaner, et John de
la tribu Herero, lors de notre dernière soirée, qui est venu à notre
rencontre pour s'assurer que nous n'avions aucun soucis. Pour le reste
la disparité de la population, la quasi-absence de villages (réellement
traditionnels, hormis en Caprivi) et de petits marchés ne nous ont
pas facilité l'approche, notre peau blanche entraînant systématiquement
une mendicité de circonstance ...
Olivier
dépanne la bétaillère du pasteur dont la batterie est à plat