Après une nuit médiocre à Ouaga' (légions de moustiques + bruit + poussière) une matinée rocambolesque pour récupérer des draps et des rideaux, nous quittons sans regret à midi une étouffante ville que nous préférerons éviter au retour ... Bref, nous remontons vers Kongoussi où, une fois n'est pas coutume, le préposé au péage finira par accepter notre condition de véhicule familial et nous appliquera le tarif relatif (au lieu de celui de fourgon 15T jusque là systématiquement exigé). Il est déjà tard lorsque nous arrivons à la bifurcation, et nous préférons opter pour une halte en ville au lieu de nous aventurer sur la piste incertaine (qualifiée de "très très mauvaise" par les burkinabés) qui rejoint Séguénéga. Bien nous en à pris!
Au centre Pastoral de St Martial, les sœurs nous accueillent chaleureusement, et en soirée, nous avons la surprise de voir arriver l’évêque du diocèse de Ouahigouya: Mg Justin  !
Nous nous renseignons sur les conditions de sécurité qui ne sont pas des meilleures aux dernières nouvelles ... Le prélat temporise et si des incidents ont bien éclatés à Titao un peu plus au Nord (fermeture des écoles par les djihadistes et humiliation publiques des enseignants), la région de Séguénéga ne présente pas les même facteurs d'accessibilité aux fondamentalistes. Lui même sera présent pendant toutes les cérémonies du jubilé, et des mesures de sécurité spécifiques ont été mises en place conjointement par le gouvernement et les religieux. Après ces nouvelles rassurantes et un excellent souper, une autre surprise nous attend: Un groupe folklorique vient se produire en soirée pour fêter le départ d'un groupe de volontaire d'une ONG autrichienne spécialisée dans les programme d'éducation.