Au Royaume dans les nuages, vivent un peuple fier, courageux et souriant: Les Basothos.
Nous nous sommes arrêtés à proximité d'un tout petit village, mais nous ne sommes pas restés bien longtemps seuls: de nombreux enfants et bergers qui passaient par là n'ont pas manqué de s’arrêter pour nous saluer dans un anglais approximatif. Comme nous ne parlons pas le Sesotho, la communication est restée limitée, mais nous avons promis de venir voir les enfants à l'école dès que les cours du matin seraient achevés de notre coté.

  Nous avons été très bien accueillis à l'école élémentaire du petit village de Matjota. Environ 245 élèves du grade 1 au grade 7 (du CP à la 5ème) pour 7 enseignants qui se répartissent les classes par niveau. Ainsi, la jeune enseignante des enfants de 6 ans est seule pour 43 élèves. Nous remarquons que le nombre d'élève est dégressif plus le grade est élevé, et que le nombre de petits garçons est bien supérieur à celui des petites filles (ratio: 1 pour 2 ).
Au Lesotho, le gouvernement finance les écoles primaires publiques qui permet la gratuité des cours, et le PAM (Programme Alimentaire Mondial) assure le repas du midi. Semoule de maïs et haricots blancs au menu lors de notre passage.

  Le Lesotho est indéniablement un pays très pauvre, où les populations d'altitude sont les plus démunies. Pour autant, un vaste programme sanitaire a été mis en place et les maisons, malgré tout bien entretenues, sont toutes équipées de latrines en très bon état. Le village de Matjota n'était pas relié au service électrique, mais une adduction d'eau venant d'une source dans la montagne approvisionne la population en eau potable.

Pour les voyageurs :
La piste entre Mokhotlong et Thaba Tseka est particulièrement en mauvais état au niveau du col de Menoaeng (3.030m) vitesses courtes, pneus tout-terrains et importante garde au sol indispensables !
... et nous sommes passés par temps sec ... Semble très périlleuse en l'état, en cas de pluie ...