Quelques
emplettes à Ururo où les prix du mercado défient toute concurrence
(on
en profite pour faire le plein de fruits et légumes) et nous voici
en route pour Potosi, où Germinal à fait son nid.
En effet, pour le plus grand malheur des indiens de Bolivie, le Cerro
Rico abrita pendant plusieurs siècles la plus grande mine d'argent au
monde et contribua ainsi à accroître la richesse de la couronne
espagnole, créant la ville de Potosi et le quasi-génocide des
populations locales.
Bref,
encore un voyage dans le temps où pendant quelques heures, nous voici
devenus contemporains de Zola et des Rougon-Macquart.
Aujourd'hui,
les filons étant devenus beaucoup plus rares et nettement moins
rentables, la mine a été abandonnée au populations locales qui
l'exploitent avec les maigres moyens dont elles disposent: marteau,
burin et ... dynamite !!! (en plus de l'huile de coude,
sueur et poumons enkystés)
Si
la ville ne présente pas grand charme, on en profite tout de même pour
faire une petite balade en ville et se perdre dans les dédales du
mercado central ...
Descente
d'éboulis, échelles et galeries sinueuses au programme.
Dans
la mine, poussière, marteau et ... argent.
Place
centrale, avec une statue de la liberté ...
Porte
d'entrée de Potosi, ville minière par excellence.
Empenadas
du midi.