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2018: Fresque sur la route entre Lubango & Namibe, Angola.
fond
Visions d'Angola
Mardi 26 Juin 2018
L'Angola : l'autre pays du pétrole ... et de la misère ...
Sécurité:
La guerre est finie depuis 2002, mais les check-points policiers sont systématiques aux entrées ou sorties de ville. Pour autant, dans presque tous les cas, les hommes en uniformes se contentaient de nous saluer avec le sourire en nous indiquant de passer. A l'approche de Negage (dans le Nord), les policiers du check point nous ont pris un RV pour les bureaux d'immigrations en ville. Là le chef a exigé que nous fassions des copies "couleur" des passeports et visas ... Un militaire nous a escorté jusqu'au copie-center du bas de la rue. Connu pour ses innombrables champs de mines, il ne faut naturellement pas s'aventurer dans les zones trop sauvages. Pour notre part, la présence de bétail était un signal clair que la zone était déminée.

Routes:
Ahhh les routes en Angola !!! Certaines sont toutes neuves, comme entre Xangongo et Namibe. L'unique soucis, c'est qu'on ne sait jamais si la route est bonne jusqu'au bout ... Bref, les routes angolaises sont comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber ... Par exemple la route de Namibe à Benguela se transforme subitement en piste extrêmement mauvaise après 100km ... Mais de Negage jusqu'à la frontière congolaise, le bitume est impeccable !

Gastronomie:
Partout, les petites mamans vendent des fruits et des légumes à très bon prix; nous nous sommes régalés de bananes, avocats, fruits de la passion, etc ... Pour le reste, les supermarchés comme Shoprite et Nossosuper nous ont permis de nous ravitailler en lait, viande et autre.

Communications:
Nous avons acheté de carte SIM "UNITEL". La couverture du réseau est bonne, sauf dans les régions vraiment isolées entre 2 bourgades ... Nous avons acheté un forfait de 3Go pour 5.000 kwanzas. Pas de wifi en ville.
Les Angolais:
Joyeux et sympathiques, nous n'avons qu'un seul mauvais contact avec 2 compères venus de bon matin lors d'un bivouac à la sortie de Calombocola, entre Catete et N'Dalatando. Nous n'avons pas tout compris, mais il était clair qu'ils exigeaient de l'argent pour avoir dormi dans la brousse en nous menaçant de nous emmener au poste de police si nous refusions ... ce que nous avons fait. Il se sont incrustés sur le marche-pied du camion jusqu'à ce que nous rejoignons la route un peu plus loin et que le personnel de sécurité de l'usine d'eau potable nous aide à nous débarrasser diplomatiquement de ces 2 ivrognes. Autrement, partout ailleurs, nous avons été accueillis chaleureusement.
Peut-être à cause de son statut de grand producteur pétrolier, la misère ici plus qu'ailleurs est insupportable tellement les disparités entre les villes et certaines zones rurales est immense, celles-ci étant clairement ignorées des pouvoirs politiques. Nous avons également été surpris de croiser une multitude d'enfants en âges d'être scolarisés traîner dans les villages ...
Les langoustes géantes à 15€/kg, qui a dit que l'Angola est un pays cher ???
Kinguila, le taux officiel du blackmarket sur internet ...
Pour l'eau en Angola, vous pouvez toujours compter sur les super-pompiers comme Elias !
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