hippo
2018: Hôtel-Restaurant l'Hippocampe, Brazzaville, Congo.
fond
Brazza ...
Samedi 18 Août 2018
WE très chargé pour nous, avant la reprise des cours ... 
Petit tour au marché pour refaire le plein de nourriture, puis passage au "garagiste" pour confirmer le RV de réparation des lames de suspension. De retour donc de Makélékélé, nous sommes arrêtés pour une contrôle de police (étape absolument indissociable de tout déplacement motorisé à Brazzaville), vérification habituelle des papiers: carte grise, assurance, permis de conduire. Là, le sympathique représentant de l'ordre réclame le permis de conduire "international". Pour l'anecdote, nous en avons bien un, mais il est périmé (la validité n'est que de 3 ans). Nous avions essayé de le prolonger/renouveler une première fois à Windhoek, mais "l'ambassade de France" en Namibie n'est plus qu'une représentation française et ne délivre donc strictement aucun service aux ressortissants français ... (de quoi d'ailleurs se poser quelques questions sur la nature de leurs prérogatives). Bref, nous avions réitéré notre démarche auprès de l'ambassade de France au Congo (une matinée d'attente) qui cette fois, nous avait envoyé balader: Les permis de conduire étant une prérogative préfectorale, il faut en faire la demande en France, dans notre préfecture: très pratique quand on voyage ... Donc nous voilà face à deux charmants policiers tout sourires de nous déclarer que nous sommes en infraction ! Mais dans leur bonté naturelle, ils proposent un règlement à l'amiable (inutile d'aller embarrasser le grand chef, n'est-ce pas ?) Parfaitement disposés à un règlement à l'amiable, nous leur assurons que nous irons à la première heure le lundi à la DGDT pour convertir notre permis français en autorisation de circulation sur la CEMAC. Visiblement ce n'est pas le genre de règlement amiable qu'ils espéraient ... C'est alors qu'intervient un passant qui attend lui aussi à notre hauteur. Gêné, le policier lui demande de circuler. C'est que le passant désire s'entretenir avec nous, et propose d'attendre que nous en ayons fini avec notre contrôle. Ruse ? Aide amicale d'un étudiant altruiste qui s'oppose aux abus policiers ? Que nenni ! Finalement fatigué de perdre son temps avec des étrangers qui ne connaissent pas les coutumes locales du règlement à l'amiable, le policier nous laisse partir et cède sa place à l'inconnu qui nous demande alors de lui donner 1.000 FCFA !
Ahhh ces congolais !

L'ambassade du Nigeria étant fermée le WE, nous passerons le reste de la journée à préparer les manuels scolaires des enfants et à rencontrer Olivier, le propriétaire de l’Hôtel Hippocampe qui nous accueille gracieusement en capitale congolaise.
Olivier a une longue expérience du voyage ... à vélo ! Ayant "beaucoup reçu" lorsqu'il visitait le monde, il a décidé de prolonger ce partage et cet entraide envers les nomades en leur proposant un espace sur le parking de son hôtel-restaurant idéalement situé à proximité des nombreuses ambassades qui intéressent les voyageurs.
 

Pour les voyageurs:
Article détaillé sur le permis de conduire international bientôt disponible ici.

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