Tôt ce matin, nous avons rejoint la rue du garagiste "Davidbowie" pour y stationner le Pitufo dont les lames de suspension arrières ont beaucoup souffert au cours de notre traversée du RDC. Les marteaux chantent rapidement, mais la ferraille ne veut rien entendre ! Quelques tergiversations plus tard, nous verrons finalement arriver tour à tour quelques bûches, des blocs moteurs et un vieille gazinière rouillée ... qui s’avéreront d'excellent supports de crics. Une fois décemment sur-élevé, les marteaux reprendront sans plus de succès. Quelques palabres plus loin, notre garagiste accepte de faire venir une disqueuse pour venir à bout de l'étrier tout rouillé. Il est déjà midi, et direction le marché pour Olivier afin de dénicher nos futures lames (dans une casse), un forgeron (pour tordre les barres) et un tourneur (pour fileter les tiges). Retour en début d'AM, puis attente jusqu'à 16h, horaire certifié de réception des lames et des étriers. Bon, en horaire réel, cela donne un peu plus d'1h plus tard, c'est à dire quand le soleil commence à sérieusement avoir envie de se coucher. Pas grave, le tout arrivera tout de même alors que la nuit tombe. C'est là qu'un nouveau problème est détecté: le filetage est trop court, il faut rajouter une cale. Ça tombe bien, il y a un petit tas de lames de suspension qui traîne justement là, maintenues les unes aux autres par une vis toute rouillée: l'occasion pour le marteau de redonner un peu de voix et occasionnellement de couvrir le bruit assourdissant (et surtout abrutissant) du ndombolo dont le voisin barman nous gratifie depuis que la messe est fini. Naturellement, le temps ensuite de tailler les fameuses cales puis de les remonter convenablement, il fait nuit noire, mais grâce aux phares d'une voiture, le remontage sera assuré et nous pourrons quitter notre petit quartier poussiéreux vers 20h30.