Depuis que nous avons quitté Rio Gallegos, il pleut !
Nous ne nous attardons pas et continuons notre migration vers le Nord, afin d'y retrouver un climat plus clément. En chemin, nous bifurquons vers le "sendero costero" qui consiste en une piste qui longe le littoral, "muy hermoso" selon les locaux et les voyageurs que nous avions croisé. Effectivement, ce détour côtier vaut vraiment le coup, mais en cette saison humide, un 4x4 s'avère être précieux.
Puis nous arrivons à la hauteur du parc de Monte Leon, fermé pour la saison du fait d'une piste impraticable ...
Tant pis, vamos adalante !
Et c'est ainsi que nous découvrons
Caleta Olivia et sa plage aux 100 lions
de mers.

Les  lions de mer, comment vous dire ?
Loin d'être attachantes, ces imposantes
bestioles restent des heures durant avachies
les unes sur les autres, poussent des cris plus
ou moins rauques (les petits ont tendance à
pousser des bêlements) et dégagent une très
forte odeur qui justifie pleinement
l'expression: "une haleine de phoque" (même si en l’occurrence, ils appartiennent à la famille des otaries).
Bref, pour une fois, Solenn n'a nullement l'idée d'aller faire un gros câlin aux étranges mammifères marins étalés langoureusement devant nous, et ce n'est pas plus mal. En effet, les mâles s'affrontent régulièrement pour défendre leur harem et personne ne souhaite tâter de leur féroce dentition .